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Compléments alimentaires pendant la grossesse – en prendre ou non ?

30.06.2025

5 min. Temps de lecture

Chaque future mère souhaite vivre une grossesse la plus saine possible et offrir un développement optimal à son enfant. C’est pourquoi de nombreuses femmes enceintes se tournent vers des compléments alimentaires spécialement conçus pour la maternité. Cependant, tout le monde ne sait pas que ces produits varient fortement dans leur composition – et que toutes les substances qu’ils contiennent ne sont pas forcément nécessaires pendant la grossesse.

Mais quels compléments alimentaires sont réellement utiles ?

Quels compléments alimentaires sont recommandés pendant la grossesse ?

Les sociétés savantes et les recommandations médicales conseillent en général de couvrir ses besoins en micronutriments par une alimentation équilibrée et variée. La prise systématique de compléments multivitaminés de sa propre initiative n’est pas recommandée. Les suppléments doivent être envisagés en cas de besoins accrus, de carences avérées ou de situations particulières – idéalement après consultation d’un médecin.

Quoi qu’il en soit, certains nutriments sont particulièrement importants pour le bon développement de l’enfant et le bien-être de la mère. Sont notamment recommandés : l’acide folique, le DHA (un acide gras oméga-3), le fer, l’iode et la vitamine D.

Acide folique

L’acide folique joue un rôle clé dans le développement du système nerveux central du fœtus. Les femmes qui souhaitent tomber enceintes devraient idéalement commencer à en prendre environ six semaines avant la conception. Certains experts recommandent même une supplémentation à toutes les femmes en âge de procréer.

La dose standard recommandée est généralement de 0,4 mg par jour. Une prise précoce permet de réduire jusqu’à 70 % le risque d’anomalies du tube neural, telles que le spina bifida.

L’acide folique reste important pendant la grossesse – surtout durant les 12 premières semaines, période durant laquelle les organes du fœtus se développent. Il est également recommandé de poursuivre la supplémentation jusqu’à la fin de la grossesse et pendant l’allaitement, car les besoins restent accrus.

On trouve aussi de l’acide folique dans certains aliments, notamment les légumes verts à feuilles (épinards, bettes, choux), les légumineuses, les céréales complètes, les noix et les betteraves rouges.

DHA (acide docosahexaénoïque)

Le DHA est un acide gras oméga-3 à chaîne longue essentiel au développement du cerveau, du système nerveux et de la vision du bébé. Un apport suffisant peut également avoir un effet bénéfique sur le développement psychomoteur de l’enfant. De plus, le DHA pourrait réduire le risque de dépression post-partum chez la mère.

Une carence en DHA peut augmenter le risque d’accouchement prématuré ou de prééclampsie (hypertension liée à la grossesse).

Le DHA se trouve naturellement dans les poissons gras et les fruits de mer. En raison du risque de contamination au mercure, certaines espèces de poissons doivent être consommées avec modération pendant la grossesse. C’est pourquoi une supplémentation d’au moins 200 mg de DHA par jour est souvent recommandée. Les femmes qui consomment peu ou pas de poisson peuvent envisager une dose plus élevée – après avis médical.

Fer

Pendant la grossesse, les besoins en fer augmentent considérablement, car davantage de sang est produit pour alimenter le fœtus et le placenta. Une carence en fer peut entraîner une anémie de grossesse, qui se manifeste par une fatigue, des troubles de la concentration et une susceptibilité accrue aux infections.

Cependant, une supplémentation en fer n’est pas systématiquement recommandée. Elle ne doit être envisagée qu’en cas de carence avérée ou de taux de ferritine bas.

Le fer peut être apporté par l’alimentation – par exemple via la viande rouge, les abats, les légumineuses, les céréales complètes ou les légumes verts comme le persil. À noter : le fer d’origine végétale est moins bien absorbé que celui d’origine animale. Une combinaison avec des aliments riches en vitamine C peut en améliorer l’absorption.

Iode

L’iode est indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde et au développement du système nerveux central du bébé. Pendant la grossesse, les besoins augmentent en raison d’une excrétion accrue par les reins et des besoins du fœtus.

Une carence en iode peut avoir des conséquences graves, comme un retard mental, une surdité ou une hypoacousie chez le nouveau-né.

L’iode est présent dans l’alimentation, notamment dans le sel iodé, les produits laitiers, les œufs et le poisson. Cependant, ces apports sont souvent insuffisants. Une supplémentation de 150 à 200 microgrammes d’iode par jour est généralement recommandée pendant la grossesse – à condition qu’aucune maladie thyroïdienne ne soit connue. En cas de pathologie thyroïdienne, la prise d’iode doit se faire sous contrôle médical.

Vitamine D

La vitamine D est essentielle notamment pour le métabolisme du calcium et du phosphore ainsi que pour le bon fonctionnement du système immunitaire. Le corps produit de la vitamine D par l’exposition de la peau au soleil, en particulier aux rayons UVB.

Dans nos régions, la production naturelle de vitamine D n’est suffisante que de mars à septembre, à condition de s’exposer quotidiennement au soleil sans protection solaire. Pendant le reste de l’année – et en cas d’exposition insuffisante – une supplémentation est recommandée.

Pendant la grossesse et l’allaitement, une dose quotidienne de 1 500 à 4 000 UI de vitamine D est souvent conseillée, selon les besoins individuels. Un dosage sanguin peut aider à ajuster la quantité à prendre.

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