Saignements après l’accouchement

Saignements après l’accouchement – Définition

L’hémorragie post-partum est l’une des complications aussi bien d’un accouchement naturel que d’une césarienne. On parle d’hémorragie périnatale lorsque la perte de sang est de 500 ml dans les 24 heures suivant un accouchement naturel et de 1000 ml en cas de césarienne. Toutefois, les définitions de l’hémorragie sont différentes. Il faut également tenir compte d’une baisse de l’hémoglobine et de l’hématocrite.

Quelles sont les causes des saignements après l’accouchement ?

Les principales causes d’hémorragies périnatales incluent les problèmes liés à l’atonie utérine (c’est-à-dire lorsque l’utérus ne se contracte pas correctement après l’accouchement), les tissus placentaires restés dans l’utérus, les lésions du col de l’utérus, du vagin ou du périnée, ainsi que différents types de coagulopathies (troubles de la coagulation sanguine).

Le risque d’hémorragie est notamment plus élevé chez les patientes atteintes de maladies polykystiques, d’obésité ou de fibromes utérins, ainsi qu’en cas de grossesses multiples.

Comment gérer les saignements après l’accouchement ?

Pour prévenir les saignements après la naissance de l’enfant, des médicaments tels que l’ocytocine ou la carbétocine sont utilisés pour contracter correctement l’utérus. S’il existe des facteurs de risque d’hémorragie, comme une grossesse multiple, une macrosomie fœtale et une atonie utérine lors d’un précédent accouchement, la carbétocine est utilisée à la place de l’ocytocine.

En cas d’hémorragie post-partum, le personnel médical a des routines bien établies, comme la recherche de la cause du saignement excessif ou l’administration de médicaments pour arrêter l’hémorragie. Souvent, une telle situation nécessite des décisions rapides afin de réduire au maximum les pertes de sang. La survenue d’une hémorragie nécessite également souvent la transfusion de concentré érythrocytaire et de plasma afin de contrer les effets de la perte de sang.